ONCODIET

Oncodiets

ONCODIETS - 1er réseau de soin en cancérologie

Ce réseau est formé de diététiciens libéraux formées en cancérologie permettant de faire le relais de la prise en charge nutritionnelle entre l'hôpital et le domicile du patient. Ces diététiciens sont donc en relations avec les cancérologues et diététiciens des centres de lutte contre le cancer. 
Je suis moi-même rattachée aux centres de lutte contre le cancer du sud-ouest à savoir L'Oncopole de Toulouse et l'Institut Bergonié de Bordeaux. 

Extrait de la charte du réseau

Le lien ville-hôpital est devenu l’une des clés de la qualité d’un parcours de soins. La prise
en charge diététique est un des maillons de ce lien car elle participe à la bonne tolérance des
traitements anticancéreux, à l’amélioration de la qualité de vie et même à la prévention des
récidives ou à l’apparition d’autres pathologies. Il est donc impératif d’œuvrer pour que ce lien
se tisse et entoure chaque patient des meilleurs soins nutritionnels possibles à tous les instants.
Le plan cancer 2014-2019 en fait d’ailleurs état dans le chapitre « Améliorer la coordination
ville-hôpital et les échanges d’informations entre professionnels » de l’objectif 2 : « La prise en
charge en cancérologie évolue (augmentation des prises en charge à domicile et
développement des allers et retours ville-hôpital) en sollicitant plus fortement les professionnels
de premier recours [...]. ».

La dénutrition est une des complications fréquentes des cancers et de leurs traitements.
Sa prévalence, tous cancers confondus, est de l’ordre de 40 %. Les durées de séjours à
l’hôpital étant de plus en plus courtes, la prévention de la dénutrition doit donc commencer en
amont de l’hôpital et se poursuivre en aval.

La surcharge de poids et l’obésité sont aussi des facteurs de risque de cancer en
prévention primaire et secondaire. Une prise en charge adaptée est indispensable notamment
dans le cadre des cancers du sein mais aussi pour les autres en cancers en post traitement
lourd. Le cancer du sein représente le 1er cancer féminin dans les pays occidentaux : 440000
cas en Europe, 52000 nouveaux cas par an en France.
La moitié des patientes françaises sont en surpoids ou obèses au moment du diagnostic de
cancer du sein et près de la moitié prennent du poids dans l’année suivant la chimiothérapie.
Or la prise de poids augmente le risque de récidive, de second cancer, de mortalité liée au
cancer initial et de mortalité toutes causes confondues. C'est pourquoi elle doit être évitée ou
limitée en incitant les patientes à maintenir leur poids pendant et après traitement.

Missions et Objectifs du réseau :
- Faciliter l’accès du suivi diététique aux patients pendant et après cancer notamment
pour les plus fragilisés sur le plan nutritionnel,
- Veiller à une continuité de la qualité du soin nutritionnel lors du relais vers les
professionnels de ville,
- Organiser la prise en charge nutritionnelle du patient tout au long de son parcours de
soin (pré, per et post hospitalisation),
- Informer et sensibiliser les patients à l’importance d’une prise en charge diététique
adaptée,
- Permettre aux diététiciens cliniques de recentrer leur activité dans les unités de soins
en relayant vers des collègues de ville les prises en charge pouvant être réalisées hors
hospitalisation.
- Assurer la diffusion de messages basés sur les guidelines validés par les sociétés
savantes notamment en matière de relation « alimentation et cancer »

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